sexta-feira, 25 de maio de 2012

"A Chloris" - Música de Reynaldo Hahn sobre um poema de Theophile de Viau.



Poema de Theophile de Viau.




S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes,
Mais j'entends, que tu m'aimes bien,
Je ne crois pas que les rois mêmes
Aient un bonheur pareil au mien.
Que la mort serait importune
De venir changer ma fortune
A la félicité des cieux!
Tout ce qu'on dit de l'ambroisie
Ne touche point ma fantaisie
Au prix des grâces de tes yeux.



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